Urbanisme

EXTRÊME TOPO, (sup)porter l’urbanité

Par La Rédaction, le 24 juin 2024.
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Extrême Topo est une agence de conseil en communication accompagnant ses clients dans les enjeux de la transformation des villes et des territoires, si souvent en manque(s) cruel(s) d’urbanité.

La démultiplication des enjeux sociétaux – environnement, climat, économie, foncier, immobilier, mobilité, emploi, loisirs, solidarité, santé, séniors, handicap… – a incité l’agence à s’entourer d’un écosystème constitué de professionnels susceptibles de nourrir une indispensable réflexion collective. L’agence veille alors à la partager avec le plus grand nombre des concitoyens concernés au travers la création d’un récit.

Anticiper la ville de demain.

Si les maires gèrent effectivement le quotidien de leur commune, ils en sont aussi les urbanistes-en-chef et doivent à se titre en orienter le développement – y compris au-delà de l’échéance de leur(s) mandat(s). Mais ce travail prospectif engage presque toujours d’autres organismes qu’il s’agisse de collectivités, d’institutions, d’entreprises et d’associations ; c’est le propre de l’aménagement d’un territoire. Il importe dès lors de fédérer tous ces acteurs – parfois aux intérêts contradictoires – autour d’un même projet.

Ki – Projet immobilier mixte – Altarea/Sou Fujimoto – Lyon

Covéa, Apsys, Nuveen, Vinci, Sncf, La Poste Immo, Sadev 94, Plaine Commune, Ile-Saint-Denis, Villejuif … Extreme Topo imagine conçoit et produit les supports de communication qui font émerger les lieux qui transforment nos vies.
StoryTelling, naming, identité visuelle, édition, branding, plateforme de marque, brand content …

Extrême Topo et ses consultants spécialisés apportent alors leur savoir-faire pour nourrir ce dialogue de façon constructive – n’hésitant pas à amener cette communauté d’enjeux à opérer un pas de côté, à se départir des idées reçues et d’une normalisation parfois excessive, bref à innover. Ils en écrivent le storytelling pour stimuler un imaginaire permettant aux populations concernées d’avoir envie de changer, de s’approprier le projet élaboré en commun.

Les sujets sont multiples. Quel devenir urbain pour les équipements olympiques – résidences comprises – une fois la manifestation terminée ? Comment créer des synergies entre des collectivités, un cluster scientifique, des aménageurs et promoteurs pour développer avec urbanité une commune désormais desservie par le métro francilien ? Comment faire de la ville en lieu et place des zones d’activités ayant trop longtemps phagocyté les entrées de ville ? Quelle métamorphose doivent impérativement opérer les métiers de l’aménagement, de la promotion et de l’immobilier pour s’extirper par le haut de la crise qu’ils traversent actuellement ?

Dans ses prochains numéros, NDA vous fera partager plusieurs de ces études sous forme de… TOPOgraphies !

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    Extrême Topo

    Cécile Fresnault, Jean de Couët,

    Jérôme Le Moine

    Tèl. +33(0)1 40 99 80 50

    www.extreme-topo.fr

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 55
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    Architecture, l'esprit du lieu

    L’habit en rose des Petits Parisiens

    Par Lionel Blaisse, le 29 juillet 2024
    « Entre ici Petit Parisien pour déjeuner & dîner du lundi au vendredi (…) Air frais et personnel agréable. » Telle est l’invite de Carpe Duhem à franchir la porte de son bistro gastronomique du XIVe arrondissement. Pas facile de réinvestir les murs où La Régalade ouverte en 1992 par Yves Camdeborde deviendra le temple de la bistronomie repris, à son tour, par Bruno Doucet de 2004 à 2017. C’est le défi relevé par le « restaurateur » Arnaud Duhem et le « rôtisseur » Remy Danthez, dont la table Les Petits Parisiens ambitionne, mais sans prétention, « d’assumer l’héritage de la joie de vivre de la ripaille chic ». Ni cliché, ni ostentation. On est ici bien loin de ces inconfortables troquets à la non-déco faite de bric et de broc où aiment à s’entasser une jeunesse (des)abusée après sa journée de travail, quand elle n’y est pas réduite à siroter debout à même le trottoir une bière ou un cocktail souvent bien ordinaire. Ce n’est pas plus une de ces adresses instagrammables dont les insolentes façades colorées croulent sous les fleurs en plastique et aux cartes coûteusement prétentieuses. Be Dandy, agence à l’origine du concept design, porte bien son nom. À l’arrière d’une sobre devanture en bow-window aux menuiseries noires, Pierre Berget revitalise en un dégradé de roses l’univers traditionnel du bistrot parisien. Sans tomber dans la néo-nostalgie, tout est pourtant bien là : les potelets en fonte, le coffre menuisé à colonnettes et moulures du bar coiffé de son zinc avec sa guirlande de perles, les bouteilles, verres et carafes alignés sur les étagères derrière le comptoir, les carreaux de ciment en insert dans le parquet bois, les banquettes adossées aux cimaises, les tables au piètement plaqué et barré de laiton, les chaises en bois cintré à l’étuve, le miroir longitudinal au cadre doré alambiqué… Pourtant, le mobilier chiné a été sablé, d’où sa blondeur boisée, la couleur « fauvette » du revêtement des banquettes amorce subtilement le pictural camaïeu de terracotta des murs des plus inhabituel qui s’empourpre au fur et à mesure qu’il gagne de la hauteur. On pense à la robe des vins, à la vie en rose si bien chantée par Piaf ou encore aux rouges-gorges. On ne peut que succomber au charme suave de ce nouveau dandysme parisien au raffinement si éloigné de l’ostentation d’influenceurs trop peu cultivés quand ils ne sont pas cupides ! Maintenant que vous avez l’eau à la bouche, bon appétit, vous ne serez pas déçus… pour une fois !
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    Architecture un lieu

    Le Platine pour Post Luxembourg

    Par Nat Lecuppre, le 28 février 2024
    Post Luxembourg a obtenu avec son nouveau siège social la certification la plus prestigieuse du DGNB (Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen), Elle garantit son niveau de qualité de tous les facteurs environnementaux, économiques et socioculturels. Un projet d’envergure Cette réalisation exemplaire est signée Metaform Architects. Le siège social est implanté sur la place de la gare de Luxembourg. Il est devenu un repère emblématique dans la ville. La façade historique du bâtiment voisin Accinauto de 1948 est conservée sur le côté nord-est. Les architectes l’ont conjuguée avec l’enveloppe du nouveau bâtiment en jouant avec l’inclinaison et la profondeur de lamelles posées au droit de la façade. Ces dernières donnent une véritable identité au bâtiment Helix. Le site est tout en transparence et lumière. Les 27 000 m2 de surface accueillent 850 collaborateurs. Une visite des lieux En pénétrant dans l’enceinte de Helix, on découvre un atrium baigné de lumière naturelle. La pièce maîtresse est le majestueux et sculptural escalier en métal blanc dont la forme hélicoïdale a donné le nom au bâtiment. Il relie les 8 étages et symbolise la communication, la créativité, l’échange de savoirs des équipes. Un mur végétalisé de 84 m2 recouvre un mur du rez-de-chaussée et du premier étage. Un lustre architectural de 16 mètres de long avec ses diverses photos, QR codes, lettres… retrace l’histoire de la Post. Au rez-de-chaussée se trouve l’espace Post pour l’accueil des clients. Les autres étages sont les bureaux. Au huitième et dernier étage, un restaurant d’entreprise et une salle de conférence de 400 places bénéficient d’une vue panoramique sur la ville. Lors de l’aménagement des lieux, une attention particulière est portée au confort et au bien-être. L’acoustique est exceptionnelle. Le mobilier de bureaux est de Bene Autriche, une marque de qualité et de confort optimal. On trouve également des Polder Sofas de Hella Jongerius, des chaises de conférence Chair de Eames, des Softshell des frères Bouroullec de chez Vitra, des fauteuils Poul Kjaerholm de Fritz Hansen… Les espaces tertiaires sont multiples et variés. Ils offrent une grande flexibilité de travail selon les besoins et les évolutions. On a des zones de travail individuel, des espaces collaboratifs, des coffee corners, des zones de silence, une creative workspace, un relax room pour se ressourcer… Les cloisons sont modulables et font évoluer les espaces selon les besoins. Les matériaux sont le béton et le bois. La couleur noire est prédominante. Une moquette est posée dans les espaces de travail et un parquet dans les zones communes. La lumière naturelle inonde les lieux et les dynamise. Un bâtiment zéro carbone Helix est un exemple de construction durable. Il a reçu le label le plus rigoureux en matière d’écologie et d’économie (DGNB Platine). Le fait de conserver le bâtiment historique, de construire un nouveau bâtiment sur des fondations et des structures de sous-sol existantes ont fait économiser plus de 8 600 m3 de béton. Il a permis aussi d’économiser 2 600 tonnes d’émission de dioxyde de carbone. Toutes les innovations énergétiques sont mises en place. On trouve par exemple des récupérateurs d’eau de pluie de 270 m3 pour alimenter les toilettes et arroser les végétaux. Des
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    Architecture, l'esprit du lieu

    Des bureaux de haute facture dans l’immeuble Zash

    Par Sipane Hoh, le 12 novembre 2024
    C’est un immeuble de bureaux qui se trouve au pied de la gare TGV de Bezannes-Reims, où l’architecte Thierry Bonne a aménagé le rooftop ainsi qu’un plateau de bureaux pour la société Vinci Energies. Une réalisation tout en finesse pour un résultat harmonieux. C’est un plateau de 1 000 m² qui se trouve dans un édifice signé par Rudy Ricciotti, que Vinci Energies a choisi pour y installer son siège de la région Est. Un emplacement stratégique, un environnement propice au travail pour un aménagement conçu sur mesure. Après avoir gagné le concours pour réaliser un rooftop, l’architecte s’est vu confier l’aménagement d’un étage entier. Un chantier délicat qui a duré quatre mois et a donné naissance à un lieu de travail aux traits épurés et aux lignes équilibrées. Malgré la complexité de la configuration du bâtiment et sa longueur, le projet a su allier les exigences de la firme avec la qualité des lieux de travail et des circulations. « Cet immeuble est en forme de boomerang avec beaucoup de terrasses et une largeur inaccoutumée. Je suis parti sur l’hypothèse de façonner des bureaux assez vitrés et j’ai élaboré l’espace intermédiaire qui en résultait », souligne l’architecte qui a privilégié de miser tout sur le bien-être au travail tout en rompant avec l’aspect monotone du couloir. « Quand on est dedans on est comme dans un espace public en train de se promener », précise Thierry Bonne. De ce fait, ce sont les divers espaces centraux qui affirment le parti pris du projet, forment une continuité et se dévoilent dans une déambulation fonctionnelle et dépaysante, permettant aux utilisateurs des lieux de profiter de plusieurs interstices de détente. Côté matériaux, l’architecte a opté pour le bois qui, en opposition aux surfaces vitrées, non seulement participe à l’apport d’une solution acoustique mais aussi procure de la chaleur. Comme à son habitude, l’homme de l’art a travaillé avec des entreprises locales comme Le Bâtiment Menuisier, Cegelec Reims et Clozal Reims, une collaboration qui a apporté une véritable satisfaction. Rappelons que plusieurs trames de bois génèrent les espaces requis dans le programme, comme par exemple la cuisine, qui se distingue d’un mur en vagues de bois et de cloisons en lames de bois. Quant au coin détente, il met en valeur le travail des compagnons et qui, personnalisé avec des vagues de métal, vient former des sièges émergeant du doublage en bois. Tout a été mis en œuvre pour accomplir un projet aussi confortable que studieux. « C’était une belle expérience collective », conclut l’architecte.

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