Architecture un lieu

Le futur green campus de Stellantis

Par Nat Lecuppre, le 5 juin 2024.
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Stellantis, un constructeur automobile mondial et un fournisseur de solutions de mobilité innovantes, va inaugurer dans moins de deux ans son futur campus dans la région parisienne.

Situé en bord de Seine à Poissy, l’ensemble immobilier sera constitué de huit bâtiments tertiaires. Pour ce projet, JLL a été missionné pour lancer une consultation. Le lauréat est le groupement de promoteurs investisseurs : GA Smart Building, Crédit Agricole Immobilier Corporate et Promotion, Equinox et Progama.

Un ensemble immobilier d’envergure.

Ce programme d’envergure sera signé de l’agence d’architecture Patriarche. Il sera inscrit dans une démarche environnementale exceptionnelle. Les bâtiments de Crédit Agricole Immobilier Corporate et Promotion et de GA Smart Building seront performants et résilients au changement climatique.

Un positionnement écoresponsable.

Le parti pris architectural (conception bioclimatique des bâtiments, optimisation des volumes, des quantités de matériaux…) assurera la performance thermique. Celle-ci sera renforcée par les technologies développées par GA Smart Building. Grace à des panneaux photovoltaïques, la consommation d’énergie sera maîtrisée.

Des temps records.

L’expertise et le savoir-faire de GA Smart Building auront un impact sur le planning. Le process industriel du groupe permet de réduire les temps de production et de construction (depuis la modélisation en FullBIM, en passant par la fabrication des éléments de structure, de façades et des équipements de confort dans ses usines françaises, jusqu’à leur assemblage sur site).

Les délais seront courts (21 mois de travaux). Le campus Stellantis sera inauguré fin 2024. 

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    GA Smart Building

    8, chemin de la Terrasse

    31505 Toulouse Cedex 5

    Tél. : +33 (0)5 61 14 40 00

    www.ga.fr

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 55
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    En investissant les trois derniers étages du Stream Building conçu par PCA Stream, la jeune enseigne hôtelière néerlandaise Zoku 1 apporte son tribut et sa… tribu pour requalifier la Porte de Clichy. Ses 109 mini-lofts proposent aux travailleurs nomades des entreprises désormais itinérantes un hébergement et des aménités adaptés à leurs moyens et longs séjours en leur permettant de mêler loisirs et travail tout en voyageant léger. L’opérateur était associé dès la consultation au projet lauréat sis Porte de Clichy de Réinventer Paris, aux côtés de Philippe Chiambaretta, Hines, Covivio et Topager. Un bâtiment-métabolisme « Pensé selon des logiques circulaires pour répondre aux enjeux de la ville de demain, le Stream Building est un hub relationnel et productif qui dynamisera cette nouvelle centralité du Grand Paris en concentrant toutes les activités d’une vie urbaine intense, explique Philippe Chiambaretta. Il incarne un travail de co-conception et d’intelligence collective qui bouleverse les rapports traditionnels entre maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage. Il a été l’occasion de relations inédites entre acteurs de la ville au sein du groupement : concept programmatique, modèle économique, traduction architecturale ayant été pensés de concert. Il en résulte une conception basée sur l’idée de métabolisme, dépassant la métaphore moderne de la machine pour celle du vivant. Le bâtiment est envisagé comme un organisme productif, qui transforme ses ressources selon des logiques circulaires de synergies entre ses espaces. » Constituant un socle actif en contact avec le quartier en mutation, son rez-de-chaussée accueille une brasserie, une sandwicherie, un bar à salade, deux épiceries et le Stream Café. Ce dernier commande avec convivialité l’accès aux cinq premiers étages de bureaux offrant des plateaux ouverts, lumineux et ultra flexibles. Les trois derniers niveaux hébergent la résidence hôtelière de nouvelle génération tandis que la toiture – exploitée par la start-up Topager, adepte de l’agrivoltaïsme – combine 400 m2 de panneaux photovoltaïques à un potager urbain de 300 m2. Afin de garantir sa réversibilité d’usage, son système constructif modulaire et évolutif repose sur une structure bois et des noyaux béton. La trame carrée unique de 3,60 m s’affichant en façade autorise une grande variété de programmes. Laissée apparente dans sa proue sur le périphérique, elle est revêtue dans les étages d’une enveloppe bioclimatique dont le traitement des baies vitrées diffère selon les orientations (double ou simple peau). Du no man’s land au nomads’ home Les global nomads ont de 25 à 40 ans, comptent plus de femmes que d’hommes, voyagent régulièrement pour affaires minimum cinq jours voire jusqu’à trois mois, sont pour la plupart issus des secteurs techniques et créatifs qu’ils y soient directeurs des ventes, responsables marketing, chefs de projets ou encore consultants. Jonglant avec les fuseaux horaires, ils ont impérativement besoin d’un wifi fiable et rapide. Pouvant travailler à n’importe quelle heure, ils n’ont pas pour autant renoncé aux loisirs et aux rencontres offerts par leurs multiples destinations. Dès 2009, Hans Meyer – cofondateur de la chaîne néerlandaise Citizen M – réalise qu’aucune offre spécifique d’hébergement ne répond aux attentes bien légitimes de cette nouvelle clientèle dont la pandémie a fait depuis exploser
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    Les clés des bureaux d’aujourd’hui et de demain

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    Pour comprendre le tourbillon de la vie et des nouveaux bouleversements, il est indéniable de connaître toutes les évolutions. En comprenant les comportements, on détient tous les codes pour une meilleure lisibilité. En fait, des études, par exemple dans le secteur tertiaire, nous permettent de mieux cerner les attentes des utilisateurs mais aussi les transitions vers un nouvelle architecture. C’est ce que nous avons toujours appelé, dans Nda, l’architecture comportementale. Comprendre pour mieux faire. Deux acteurs du secteur tertiaire pour lesquels l’homme est toujours au cœur des préoccupations. Le premier, Yemanja, aménage des bureaux personnalisés en plaçant les enjeux humains au premier plan. Le second, Comme on travaille, est un cabinet conseil dédié à l’accompagnement humain des projets tertiaires. Yemanja et Comme on travaille ont réalisé une enquête auprès d’une centaine d’entreprises ayant récemment effectué un réaménagement post-Covid. Croissance et réorganisation. La croissance et la réorganisation des espaces sont le déclencheur principal pour un réaménagement des bureaux. Il s’agit d’intégrer les nouveaux effectifs dans la société parce que celle-ci se développe, ou lors d’un regroupement de sites. Ce facteur est plus important que de rénover un bâtiment vieillissant (dans 29 % des cas) ou de déménager pour une meilleure localisation (11 %). Autre critère poussant à un réaménagement des espaces, avec la montée fulgurante du télétravail depuis ces dernières années, il est important d’encourager les collaborateurs à venir au bureau (50 %). Le bureau améliore l’identité de la société. Lors du résultat final, 83 % des sociétés interrogées jugent que le projet est réussi. 28 % d’entre elles estiment qu’il va même au-delà des objectifs initiaux. Intérêt et image de la marque. Le fait de réaménager ses locaux est fédérateur et même enorgueillit les sociétés. 94 % disent avoir donné envie de revenir au bureau après leur projet. Pour 92 %, le bureau est devenu plus utile après son réaménagement. Pour 84 %, il accentue le bien-être des équipes, et pour 91 %, l’image de l’entreprise. Pour résumer, 93 % estiment avoir amélioré leur marque employeur post-réaménagement. Point crucial d’un projet : la salle de réunion. Pour 75 %, il manquait des salles de réunion dans leur établissement. Le travail est devenu hybride et il a fallu revoir les espaces et leurs configurations. Les salles de réunion ont été repensées. 79 % des projets ont augmenté leur nombre. 64 % ont amélioré leurs branchements et équipements IT. Lors des réaménagements, 59 % ont mis l’accent sur la personnalisation, la décoration et l’ambiance, et 56 % ont privilégié la qualité et le choix du mobilier ergonomique. Le fil rouge : la convivialité. Beaucoup déploraient le manque de convivialité dans leurs bureaux (72 %). Lorsqu’ils en avaient, ces derniers n’étaient pas fonctionnels ni confortables (49 %). Le côté chaleureux manquait pour 41 %, ou ne représentaient pas suffisamment l’entreprise pour 33 %. Par conséquent, les grands espaces sont créés. Ils passent de 67 % à 95 % et les coins café de 33 % à 68 % depuis ces dernières années. Quant aux espaces dédiés à la sieste, ils ne se développent plus autant (de 19 % à 26 %). Les lieux pour le sport restent stables (11 %). Ces évolutions chiffrées démontrent que le bien-être au bureau a changé. L’attention est portée aux lieux informels créant du
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    Pierre Guariche, en avant Seine

    Par Lionel Blaisse, le 17 juillet 2024
    Bien réjouissante galerie ouverte par Jean-Marc Villiers au 8, rue des Barres, ravissante traverse piétonne de 130 mètres linéaires reliant le pont Louis-Philippe à la mairie du IVe en contrebas de l’abside de l’église Saint-Gervais. Sous les auspices de Pierre Guariche. À l’occasion de la parution de la monographie de Pierre Guariche aux Éditions Norma, NDA 1 avait rencontré l’architecte Jean-Marc Villiers, « fils spirituel » de ce grand designer-architecte d’intérieur, véritable « éclaireur » français de la modernité des années 1950 à 1970, disparu en 1995. Camarade d’enfance de ses deux garçons, il s’est très tôt intéressé au travail de leur père, proche ami de ses parents ; c’est ainsi qu’il décide d’entreprendre des études d’architecture à l’école Saint-Luc de Tournai (en Belgique) où enseigne alors son mentor, qui y sera son directeur de diplôme. Puis il étudie l’urbanisme à l’ENPC et le design aux Arts décoratifs. C’est à l’âge de 22 ans qu’il s’achète, avec son premier salaire, une Wassily Chair de Marcel Breuer chez Habitat, première pièce de sa très éclectique collection de mobiliers, luminaires et objets des fifties aux eighties. Il ouvre CITTI – sa propre agence d’architecture et d’architecture intérieure – en 1997, qu’il dirige avec succès jusqu’à sa revente 22 ans plus tard. Dès 1998, il s’attache avec Françoise Guariche et ses deux enfants, Hervé et Sylvain, à préserver et faire perdurer l’œuvre de leur époux et père, à commencer par ses archives. En 2012, ils créent tous les quatre les Éditions Pierre Guariche, que rejoindra en 2015 Julie Benabdou Guariche, sa petite fille devenue à son tour architecte d’intérieur. Des rééditions de certains meubles voient ainsi le jour chez Maisons du Monde (2012) et de luminaires chez Sammode (2020). D’autres projets sont en cours. Du collectionneur à l’anti­quaire. Aspirant à concrétiser enfin son rêve de devenir antiquaire, l’architecte-collectionneur vient d’ouvrir une galerie de design avant tout dédiée à la production des Trente Glorieuses. En reprenant une galerie de la rue des Barres qu’il a fréquentée deux décennies durant, il projette non seulement d’y exposer à la vente « la collection Jean-Marc Villiers » mais aussi d’y associer Les Éditions Pierre Guariche pour en commercialiser pièces vintage et rééditions. Celles-ci pourront ainsi côtoyer des luminaires de Gino Sarfatti ou Tito Agnoli ou d’éditeurs français (Disderot, Robert Caillat…) ou internationaux (Stilnovo, Napako, Philips…) ou encore quelques meubles de Mathieu Matégot ou de Marcel Gascoin. Un téléviseur Téléavia PA 441 designé en 1963 par Roger Tallon diffuse des photos d’architectures d’intérieur de Pierre Guariche, dont la galerie porte le nom ! Afin de parfaire la culture de sa clientèle, un coin librairie propose quelques ouvrages de référence publiés par les Éditions Norma. Son souci de faire partager au plus grand nombre ses passions l’a amené à présenter deux artistes contemporains : la sculptrice Elsa Baratter et le graveur Jérôme Bouchard. Une adresse à ne surtout pas barrer de votre répertoire ! Dans son numéro 49

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