Architecture un lieu

Tikamoon agit pour la planète

Par Nat Lecuppre, le 17 avril 2024.
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Tikamoon, marque de mobilier engagée et durable, connaît une ascension fulgurante.

En plein essor, la DNVB (Digital Native Vertical Brand, ou marque née sur internet) ouvre deux boutiques physiques pour conforter son positionnement. La première à Paris et la seconde à Lille.

La boutique parisienne, au 7, place des Victoires, expose sur près de 300 m2 ses nouvelles collections. L’adresse des Hauts-de-France, au 87, rue Esquermoise, présente sur 130 m2 une sélection de pièces de mobilier et d’accessoires.

La maison est connue pour ses meubles en bois massif. Dès ses débuts sur eBay en 2009, le succès est au rendez-vous. Elle a donc développé son site de vente qui lui a permis de rayonner au-delà des frontières (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, Suisse et Pays-Bas).

La qualité et la durabilité.

Les meubles sont en bois massif provenant du monde entier. Ils sont livrés sans montage à réaliser et garantis 5 ans. 1 200 références sont proposées. Elles peuvent toutes être réparées, restaurées et transformées. Elles répondent aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui.

Un véritable savoir-faire.

Le positionnement durable est très fort chez Tikamoon. Le bureau de style de la maison imagine les pièces qui sont façonnées à la main et assemblées avec les techniques traditionnelles sans quincaillerie. Les artisans travaillent en direct avec la maison. C’est un gage d’authenticité et de qualité.

Tikamoon compte des équipes jeunes (moyenne d’âge : 32 ans) et engagées pour le climat. Elles favorisent l’amour du beau produit au prix le plus bas. L’entreprise encourage l’esprit de famille et le savoir-faire unique. Chacun se sent impliqué et écouté.

Un mobilier de qualité.

Le bois massif constitue 80 % des collections. Il est synonyme de durabilité. Il peut être réparé mais aussi recyclé et donner vie à de nouveaux objets.

Un programme de développement durable.

Autour d’un programme appelé TikaGreen, on découvre les différentes étapes certifiées de la marque pour réduire l’impact sur l’environnement.

Quatre étapes : mesurer, améliorer, certifier et dialoguer.

Mesurer sa propre empreinte carbone pour aller vers une neutralité.

Améliorer en signant la charte Global Compact de l’ONU et en se fixant des objectifs de progression.

Certifié FSC®, ce label garantit que les meubles ont été suivis tout au long du processus de production de la forêt jusqu’à sa livraison chez le client.

Le dialogue fait partie de l’ADN de Tikamoon. Depuis 2019, Tikamoon a intégré le club Entreprendre pour la Planète et soutient les projets du WWF.

La garantie de 5 ans est un gage de qualité. Les meubles en bois massif peuvent être retravaillés. Les pièces détachées sont fournies pendant 5 ans. Le client peut choisir ses meubles avec un système d’éco-note labellisant la performance développement durable de chaque produit. Six éco-critères : meubles en bois massif, absence de matières composites, économie de la ressource, réutilisation des coupes, assemblage traditionnel, réparabilité et bois FSC®.

Zéro déchet.

Un atelier circulaire donne une seconde vie aux meubles. Ceux-ci sont réparés puis revendus dans un magasin de seconde main à proximité du siège Tikamoon à Lille.

6 000 meubles sont donnés à Emmaüs Défi chaque année pour accompagner les personnes dans le relogement. Les planches abîmées, qui ne peuvent être réutilisées dans le cycle Tikamoon, sont offertes à des associations pour concevoir des objets en bois massif.

Toute la philosophie de l’entreprise tourne autour des actions pour sauver la planète et améliorer les modes de consommation. La conquête du marché international est commencée.

Tikamoon n’a pas fini de faire parler d’elle. À suivre !

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    Tikamoon

    7, place des Victoires

    75001 Paris

    Tél. : +33 (0)1 89 71 19 83

    et

    87, rue Esquermoise

    59000 Lille

    www.tikamoon.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 55
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    Au nord-ouest de l’Arabie saoudite, les oasis de la vallée d’AlUla – aussi vaste que la Belgique – accueillent depuis peu les touristes, plusieurs millénaires après les premiers chasseurs-cueilleurs du paléolithique. Au carrefour des civilisations, plusieurs royaumes y ont laissé des trésors archéologiques dans des paysages naturels époustouflants. La pétromonarchie saoudienne s’est associée à la France pour développer cette région et l’ouvrir au tourisme. Enseigne de luxe singapourienne entrée dans le giron du Groupe Accor, Banyan Tree vient d’y ouvrir un glamping1 des plus « tentants » imaginé par l’agence parisienne AW2. Un site naturel béni des dieux Cette immense vallée – située à 150 km de la Mer Rouge et à une altitude de 700 m – alterne dunes, pitons de grès ou de basalte et oasis grâce à des nappes aquifères à une dizaine de mètres de profondeur. Traversée par la route de l’encens, commerçants, agriculteurs et éleveurs s’y sédentarisèrent il y a 2 600 ans. Dadan en fut la capitale avant que la tribu de Lihyan n’y établisse son royaume. Puis elle devint, à l’orée de notre ère, la province orientale du royaume de Nabatène – connu à ce jour pour les célèbres nécropoles rupestres de sa capitale Pétra en Jordanie. Ainsi, la ville saoudienne d’Hegra ne compte-t-elle pas moins de 1 100 tombeaux nabatéens similaires, non moins spectaculaires. Elle appartint à l’empire romain puis entama sa période islamique marquée par la présence ottomane avant d’intégrer l’Arabie saoudite (province de Médine) dès sa création en 1932. Ainsi jouit-elle d’un patrimoine naturel, archéologique, culturel2 et agricole exceptionnel que compte valoriser le plan Vision 2030 arrêté en 2016 par le gouvernement afin d’anticiper la sortie de la rente pétrolière du royaume. Camping glamour C’est sous la bannière de l’enseigne singapourienne Banyan Tree que le groupe Accor a choisi de contribuer à ce projet co-piloté par la Commission Royale pour AlUla et l’Agence française pour le développement d’AlUla (Afalula)3. Son complexe hôtelier s’est implanté dans la vallée d’Ashar – au pied de pitons rocheux ocre rouge à une quinzaine de kilomètres d’Hegra – non loin du Maraya Hall. Cette très récente salle d’exposition, de conférence et de spectacle est actuellement le plus grand édifice au monde entièrement habillé de miroirs. Mais pas question de succomber ici aux délires et à la démesure des architectures hôtelières des émirats du golfe persique. Stéphanie Ledoux et Reda Amalou, les fondateurs de l’agence parisienne AW2, défendent depuis vingt-cinq ans au travers de très nombreux projets réalisés à l’étranger4, dont plus d’une dizaine d’hôtels de luxe et d’éco-resorts, une architecture fusionnelle épousant les cultures locales et se fondant respectueusement dans la beauté de leurs sites balnéaires, alpins, tropicaux ou désertiques. Ils vont donc y emprunter leur concept à la culture bédouine en proposant de disséminer – sans s’y perdre – dans cette étendue de sable 47 tentes abritant, ombrageant, rafraîchissant les unités d’habitation (d’une à trois chambres). Afin de réduire leur empreinte « furtive » dans le paysage, ces dernières sont « composées d‘une plateforme très simple, avec une structure en maçonnerie enduite dont la teinte et la matière évoquent les rochers
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